Yasmine Lee

Je suis originaire du Madagascar, mère de trois enfants et j’habite La Prairie depuis 2003. J’œuvre dans le milieu universitaire depuis une dizaine d’années déjà.

La société québécoise a bien changé depuis mon arrivée il y a 35 ans. La venue d’immigrants provenant des quatre coins du monde a profondément transformé le visage du Québec, et La Prairie n’échappe pas à cette réalité. L’une de mes préoccupations est justement l’acceptation des différences culturelles. Quand on devient parent, on se préoccupe de l’avenir de ses enfants. On souhaite qu’ils puissent trouver leur place au soleil. Malgré tout le progrès accompli dans l’intégration des communautés culturelles, il reste encore beaucoup à faire. Et même si une partie de ce travail d’éducation se fait à l’école, j’estime que la ville a un rôle important à jouer, notamment en faisant la promotion de la diversité culturelle, une richesse collective dont nous bénéficions tous.

Native d’un pays d’une extrême pauvreté où l’eau potable est aussi précieuse que le diamant, je m’estime privilégiée de vivre dans une région du monde où il suffit d’ouvrir le robinet pour y avoir accès. Le gaspillage des ressources naturelles est donc un sujet sensible à mes yeux.

Nous devons conserver nos espaces verts pour marcher, méditer, courir… voilà ma vision d’une ville accueillante dont on est heureux de faire partie.